PLAN « 5 000 TERRAINS DE SPORT » D’ICI 2024

5 000 terrains de sport en plus d’ici à 2024 : Pour éviter les effets nocifs de la sédentarité sur la santé, le Gouvernement veut garantir l’accès de tous, partout, à la pratique d’une activité physique et sportive quotidienne.

DOSSIER DE PRESSE – Octobre 2021 (Ministère chargé des Sports)

Selon la dernière étude sur le « Sport dans la ville », initiée par l’Union Sport et Cycle, 65 % des pratiquants expriment le souhait de disposer d’équipements supplémentaires, les espaces fitness de plein air, les piscines, les sentiers, les murs d’escalade et les terrains multisports étant les plus demandés.

 

C’est un constat irréfutable et partagé : la pratique d’une activité sportive régulière est essentielle pour la santé physique et mentale de chacun. Ce n’est ni une incantation ni un vœu pieux mais bel et bien un objectif affiché du Président de la République depuis le début du quinquennat : la France doit devenir une nation plus sportive à l’horizon de Paris 2024. L’urgence de mettre en actes cette ambition a été renforcée par la crise sanitaire. En luttant contre la propagation de la COVID-19, le combat contre la sédentarité a inévitablement marqué le pas du fait des confinements et restrictions nécessaires pour endiguer l’épidémie. À l’heure où nos modes de consommation et l’usage parfois excessif des écrans favorisent la sédentarité et ses effets délétères sur la santé, le Gouvernement veut garantir l’accès de tous, y compris des plus fragiles, à la pratique d’une activité physique et sportive quotidienne. Cette trajectoire s’incarne par le renforcement, dès cette année, de la place du sport à l’école avec l’inscription des savoirs sportifs fondamentaux (savoir nager et savoir rouler) et de 30 minutes d’activité physique quotidienne dans le premier degré, la création de l’enseignement de spécialité « éducation physique, pratiques et culture sportive » au baccalauréat général et du Bac pro Sport. Elle s’illustre aussi avec la création en 2021 du Pass’Sport, allocation de rentrée sportive, portée par le ministère chargé des Sports, pour 5,4 millions d’enfants à hauteur de 100 millions d’euros, reconduite en 2022.

Plan 5000 équipements d'ici 2024

Ces investissements pour favoriser la pratique sportive s’appuient sur une politique nationale d’équipements. Or, le parc d’équipements sportifs existant en France, malgré les investissements consentis au cours des dernières années, reste insuffisant, notamment en zones rurales et quartiers prioritaires de la ville. Les besoins et attentes des usagers doivent aussi être mieux pris en compte et les équipements adaptés au mode de vie de nos concitoyens. C’est pourquoi le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 13 septembre dernier, lors de la réception des athlètes français médaillés aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, vouloir engager un plan massif de création d’équipements sportifs innovants et de proximité.

La place du sport dans l’éducation et dans la vie de tous les enfants et de tous les adolescents est essentielle. Développer des équipements sportifs de proximité sur tous les territoires représente donc une étape cruciale, pour installer durablement l’activité physique dans le quotidien de tous les élèves, et peut-être même faire naître chez eux de nouvelles vocations, au cœur de leur environnement proche. Grâce à ces infrastructures flexibles, à taille humaine, nous enrichirons notre tissu associatif sportif et nous ferons de notre ambition d’offrir du sport pour tous, une réalité.
JEAN-MICHEL BLANQUER Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports

 

UN CHANGEMENT DE MÉTHODE ET DE PARADIGME SUR L’INVESTISSEMENT DANS LES ÉQUIPEMENTS DE PROXIMITÉ

La majorité des projets financés étaient jusque-là des plateaux multisports (72 %), des aires de fitness/street workout, des parcours de santé, des terrains de basket (dont 3×3), des skateparks et des pistes de BMX. Le plan 2021-2024 va impulser un changement de paradigme avec 5 000 équipements supplémentaires financés à hauteur de 200 millions d’euros (dont 100 millions dès 2022). Pour faire réellement effet levier, l’État prendra en charge jusqu’à 100% des coûts en Outre-mer et jusqu’à 80% en France hexagonale du montant subventionnable du projet afin de réduire les procédures de cofinancements croisés. Jusqu’à présent, l’État accompagnait prioritairement de grands équipements, en faible quantité, dont les usagers sont parfois éloignés. Ce plan entend privilégier les terrains à proximité immédiate des lieux de vie ou de travail et répondre ainsi aux besoins du quotidien de manière fine et concrète.

Les investissements porteront à la fois sur des disciplines sportives « classiques » où les besoins sont forts, à l’image de la création de 1 000 nouveaux dojos au cœur des quartiers prioritaires, mais aussi des disciplines émergentes afin de s’adapter à une pratique sportive qui évolue et se diversifie : plateaux multisports pleinement intégrés dans l’espace public et qui facilitent une pratique sportive polyvalente, basket 3×3, tennis padel, fitness, skate, danses urbaines, parcours sport santé… Aucun équipement ne devra se trouver délaissé ou inoccupé. Concrètement, chaque site devra obligatoirement faire l’objet d’une convention assurant qu’un nombre minimum d’heures par semaine seront occupées par un club ou un établissement scolaire, et qu’une autre partie soit réservée aux pratiques libres. La gratuité de ces lieux de vie favorisera l’initiation à la pratique. La diversité des disciplines sportives sera valorisée : de loisir ou compétitives, amateures ou de haut niveau, associatives ou dans des structures commerciales, encadrées ou libres. Toutes ces pratiques ne doivent pas être mise en concurrence mais au contraire assurer la diversité d’une offre adaptée à chacun, à chaque âge.

L’accès au sport est un droit. Ce programme facilitera la rencontre de tous les Français avec la pratique sportive et ses bénéfices, dans les quartiers comme les territoires ruraux ou ceux qui étaient, jusqu’ici en pénurie d’équipements. Son déploiement sera rapide. Dès 2022, nos concitoyens verront s’installer près de chez eux des terrains de basket, des courts de padel, des bassins mobiles pour l’apprentissage de la natation ou des dojos qui redonneront vie à des locaux inoccupés au cœur de la cité. C’est la force de cette initiative, elle répond à une aspiration réelle de nos concitoyens et aux besoins du monde sportif.
ROXANA MARACINEANU Ministre déléguée chargée des Sports

 

DES ÉQUIPEMENTS INNOVANTS ET DANS L’AIR DU TEMPS

Plus spontanée, plus multiple et variée, plus urbaine aussi, la pratique sportive a fortement évolué ces dernières années. Pour répondre aux nouveaux modes de consommation et à l’essor de disciplines émergentes que les citoyens ont envie de découvrir et de pratiquer à proximité de leur domicile, ces lieux de sport doivent être repensées. Dans une logique ludique, de bien-être ou de santé. Ces équipements nouveaux en termes de conception, de pratique et d’usage, innovants, attractifs et connectés peuvent réunir des publics différents – scolaires, clubs, pratique libre ou de sport en entreprise – et accroître la mixité. Cette réflexion est au cœur du plan massif de développement des équipements sportifs de proximité.

Plateaux multisports,
Plateaux de basket 3×3 fixes ou mobiles,
Plateaux de hand 4×4, Plateaux de fitness,
Skate-park,
Street workout,
Pumptrack,
Terrains de tennis-padel (street tennis),
Salles sportives connectées,
Tennis de table,
Pistes d’apprentissage du vélo,
Dojo social/petites salles d’arts martiaux,
Parcours sport/santé,
Bassins mobiles d’apprentissage de la natation,
Salles spécifiques (danse, fitness)

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